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ACTUALITÉ

Affaire Mueller : les médias se sont totalement décrédibilisés


De Nicolas Lecaussin sur l’IREF :

Très prompts lorsqu’il s’agit de traiter le président Trump de « menteur », les journalistes ont été beaucoup plus discrets lors de la publication du rapport du procureur Mueller le 24 mars dernier.

Après deux ans d’enquêtes menées par 59 personnes, durant lesquelles plus de 500 témoins ont été interrogés, dont des personnes de 13 nationalités différentes, après avoir délivré plusieurs milliers de mandats, la commission dirigée par le procureur Mueller a conclu qu’il n’y avait aucune preuve d’une quelconque collusion entre le président Trump, les membres de son équipe et la Russie. C’est d’abord une très bonne nouvelle pour la démocratie américaine dont le président a été élu sans aucune influence étrangère. En revanche, le même rapport confirme que la Russie a bien essayé d’influencer les élections de 2016, ce qui est une très mauvaise nouvelle et une mise en garde concernant ce pays dirigé par l’autocrate Poutine.

Le président Trump sort donc renforcé de ce bras de fer, c’est un fait. Analysant à froid les conclusions du rapport, on peut aussi se poser plusieurs questions. A propos d’abord des démocrates américains qui ont tout tenté pour que cette (fausse) affaire aboutisse à la destitution du président Trump. Attaques ignobles (comme ce fut le cas avec le juge Kavanaugh), accusations complètement infondées dépassant le cadre de la simple politique, voire insultes à répétition à l’adresse d’un président qui, pour eux, réunit pratiquement tous les défauts de l’espèce humaine : ce sont eux qui ont mis en danger la démocratie américaine en menant et en alimentant cette campagne contre un coupable désigné à l’avance.

Ensuite, au moins aussi grave est le rôle joué par les médias. Les médias américains mais aussi français. Pour certains (la plupart), la culpabilité de M. Trump allait de soi. En pleine vague « fake news » (infox), ils se sont complètement décrédibilisés ! Je n’ai pas encore vu beaucoup de regrets formulés par des journalistes américains et encore moins par les français. Aux Etats-Unis, CNN, le New York Times et le Washington Post ont été le fer de lance des campagnes médiatiques sur cette affaire. Seul, le Wall Street Journal a mis en garde ses lecteurs contre les incohérences qu’elle comportait. Plus le temps passait, plus il était évident que les preuves de la culpabilité de M. Trump manquaient. En France, je ne compte même plus le nombre de correspondants et journalistes qui sont tombés dans le panneau par pure idéologie et par haine de Trump. J’ai écrit plusieurs articles sur Trump et l’économie américaine, y compris dans mon dernier livre et j’ai reçu des messages de la part de plusieurs journalistes français me mettant en garde car « convaincus » de la responsabilité de Trump et de son inévitable destitution. Drôle de façon de concevoir leur travail ! C’est une faute grave, et un échec pour ces journalistes.

Plus encore, cette gauche et ces journalistes hystériquement anti-Trump, qui nous donnent des leçons à longueur de journée, ne font qu’alimenter la méfiance du public à l’égard des élites et des médias, contribuant à exacerber le populisme ambiant. Comment peut-on encore leur faire confiance quand ils se laissent aller au dénigrement et au mensonge, plutôt que de travailler à dégager la réalité, ce qui demande un peu plus d’efforts ? Ils ont consacré leur temps à se moquer des « tweets mensongers » de Trump. Ils ont cautionné tout et n’importe quoi, tout ce qui tirait sur lui était bon. Ils ont pataugé, en faisant plein d’éclaboussures, dans la mare aux mensonges pour débusquer LE grand mensonge. Beaux gribouilles.

Depuis l’élection du président Trump en 2016, cette affaire a outrageusement investi la très grande majorité des émissions et des articles sur Trump. Rares ont été les medias qui ont souligné les réformes économiques et fiscales du président, la suppression des réglementations (pour une réglementation votée, 12 ont été supprimées !), les créations d’emplois et la baisse du chômage. Il est illusoire de croire que leur approche changera après cet échec. Au grand détriment de la démocratie. De Nicolas Lecaussin sur l’IREF : Très prompts lorsqu’il s’agit de traiter le président Trump de « menteur », les journalistes ont été beaucoup plus discrets lors de la publication du rapport du procureur Mueller le 24 mars dernier. Après deux ans d’enquêtes menées par 59 personnes, durant lesquelles plus de 500 témoins ont été interrogés, dont des personnes de 13 nationalités différentes, après avoir délivré plusieurs milliers de mandats, la commission dirigée par le procureur Mueller a conclu qu’il n’y avait aucune preuve d’une quelconque collusion entre le président Trump, les membres de son équipe et la Russie. C’est d’abord une très bonne nouvelle pour la démocratie américaine dont le président a été élu sans aucune influence étrangère. En revanche, le même rapport confirme que la Russie a bien essayé d’influencer les élections de 2016, ce qui est une très mauvaise nouvelle et une mise en garde concernant ce pays dirigé par l’autocrate Poutine. Le président Trump sort donc renforcé de ce bras de fer, c’est un fait.

Analysant à froid les conclusions du rapport, on peut aussi se poser plusieurs questions. A propos d’abord des démocrates américains qui ont tout tenté pour que cette (fausse) affaire aboutisse à la destitution du président Trump. Attaques ignobles (comme ce fut le cas avec le juge Kavanaugh), accusations complètement infondées dépassant le cadre de la simple politique, voire insultes à répétition à l’adresse d’un président qui, pour eux, réunit pratiquement tous les défauts de l’espèce humaine : ce sont eux qui ont mis en danger la démocratie américaine en menant et en alimentant cette campagne contre un coupable désigné à l’avance. Ensuite, au moins aussi grave est le rôle joué par les médias. Les médias américains mais aussi français. Pour certains (la plupart), la culpabilité de M. Trump allait de soi. En pleine vague « fake news » (infox), ils se sont complètement décrédibilisés ! Je n’ai pas encore vu beaucoup de regrets formulés par des journalistes américains et encore moins par les français. Aux Etats-Unis, CNN, le New York Times et le Washington Post ont été le fer de lance des campagnes médiatiques sur cette affaire. Seul, le Wall Street Journal a mis en garde ses lecteurs contre les incohérences qu’elle comportait. Plus le temps passait, plus il était évident que les preuves de la culpabilité de M. Trump manquaient. En France, je ne compte même plus le nombre de correspondants et journalistes qui sont tombés dans le panneau par pure idéologie et par haine de Trump.

J’ai écrit plusieurs articles sur Trump et l’économie américaine, y compris dans mon dernier livre et j’ai reçu des messages de la part de plusieurs journalistes français me mettant en garde car « convaincus » de la responsabilité de Trump et de son inévitable destitution. Drôle de façon de concevoir leur travail ! C’est une faute grave, et un échec pour ces journalistes. Plus encore, cette gauche et ces journalistes hystériquement anti-Trump, qui nous donnent des leçons à longueur de journée, ne font qu’alimenter la méfiance du public à l’égard des élites et des médias, contribuant à exacerber le populisme ambiant. Comment peut-on encore leur faire confiance quand ils se laissent aller au dénigrement et au mensonge, plutôt que de travailler à dégager la réalité, ce qui demande un peu plus d’efforts ? Ils ont consacré leur temps à se moquer des « tweets mensongers » de Trump. Ils ont cautionné tout et n’importe quoi, tout ce qui tirait sur lui était bon. Ils ont pataugé, en faisant plein d’éclaboussures, dans la mare aux mensonges pour débusquer LE grand mensonge. Beaux gribouilles.

Depuis l’élection du président Trump en 2016, cette affaire a outrageusement investi la très grande majorité des émissions et des articles sur Trump. Rares ont été les medias qui ont souligné les réformes économiques et fiscales du président, la suppression des réglementations (pour une réglementation votée, 12 ont été supprimées !), les créations d’emplois et la baisse du chômage. Il est illusoire de croire que leur approche changera après cet échec. Au grand détriment de la démocratie.

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