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[Tribune] Donald Trump, roi des Midterms


J’ai attendu les résultats pour parler de ces élections et je crois avoir bien fait. Depuis des mois, les démocrates ont fait la promotion d’une « vague bleue » qui balaierait les républicains et mettrait le président à leur merci.

Déjà, ils avaient annoncé la mise en branle d’une procédure d’ « impeachment » (destitution) dès la mise en place du nouveau Congrès mais, non contents de cela, ils ont annoncé le lancement de centaines d’enquêtes à l’encontre du président. Maintenant, si la future ancienne « speaker » de la Chambre des représentants atténue ses propos de guerre civile, les élus démocrates n’envisagent rien de moins que la destitution de Brett Kavanaugh, récemment nommé à la Cour suprême.

Donald Trump, devant ce déluge de sondages annonçant sa fin, prit la route des électeurs pour leur expliquer la terrible signification de leur vote et les conséquences politiques d’une abstention.

En huit jours, cet homme de 72 ans tint 11 réunions publiques devant des foules de 20 000 personnes. Au Texas, où il était venu soutenir Ted Cruz, l’enceinte de la manifestation contenait 18 000 places quand plus de 100 000 demandes avaient été postées sur Internet pour y participer. Il fallut installer des grands écrans et les participants firent la queue dès l’aube et pendant des heures pour accéder au lieu.

Obama crut devoir se lancer dans la bataille et dut le faire devant de maigres publics, comme à Las Vegas, et ce fut la première fois qu’un ancien président fit campagne contre son successeur dans l’Histoire des États-Unis.

On eut l’épisode des faux attentats, l’odieuse confirmation de Brett Kavanaugh et le massacre de la synagogue de Pittsburg qu’on mit sans vergogne au débit de Donald Trump.

Et que s’est-il passé ?

Les démocrates vont certainement détenir la majorité à la Chambre, mais avec un gain de 20 à 25 sièges seulement. Les républicains renforcent leur majorité au Sénat, sans peut-être atteindre la majorité qualifiée des 60 qui leurs donnerait toute liberté de manœuvre.

Par contre, les nouveaux sénateurs sont des partisans de Trump, à la différence des anciens qu’Anne Coulter, éditorialiste et essayiste conservateur, a dépeints comme « deadwood », soit du « bois mort », et qui entravaient la lutte contre l’immigration clandestine et violente et pour la construction du mur. Mais, qui plus est, ils furent ces RINO (Republicans In Name Only) qui refusèrent l’abrogation de l’Obamacare (Assurance maladie d’État) et bloquèrent la politique étrangère du président.

Sans le Sénat, la destitution du président est impossible, par contre la confirmation de centaines de postes politiques dans les ambassades et les ministères sera rendue possible, donnant ainsi au président les moyens de gouverner.

Il est certain qu’il y aura une pause législative, mais aussi une accélération des changements dans les mondes judiciaire et diplomatique. La Cour suprême verra la nomination d’au moins un nouveau juge par Donald Trump et les succès dans l’élection des gouverneurs lui assureront une voie pour sa réélection en 2020.

À ce stade, le succès de Donald Trump est patent. Les démocrates, qui ont souvent fraudé et qui seront sous le coup de multiples enquêtes, ne peuvent plus bloquer sa politique sauf… guerre civile.

D’ailleurs Salvini ne s’y est pas trompé qui l’a félicité chaleureusement.

Georges Clément

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